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Vous êtes médecin généraliste remplaçant ou installé et vous avez envie de vivre une expérience humanitaire, d’améliorer votre anglais, de passer quelques mois dans un pays d’Europe ou de suivre votre moitié aux Etats-Unis ? Vous vous demandez comment pratiquer la médecine loin de France ?
Voici quelques éléments pour vous aider dans vos recherches avant de vous lancer.
Tout d’abord, sachez que le remplacement en médecine générale est limité par le Conseil National de l’Ordre des Médecins au territoire Français et DOM TOM (hors stage d’interne).
En tant qu’interne, vous avez de nombreuses possibilités pour exercer 15 jours, 1 semestre ou deux. Les conditions sont bien récapitulées dans le Guide de Mobilité Internationale de l’ISNAR :
http://www.isnar-img.com/content/mobilité-internationale-des-internes-de-médecine-générale-guide
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Théoriquement, la directive européenne 2005/36/CE du 7 septembre 2005 reconnait les qualifications professionnelles de la formation en France et permet à tout généraliste diplômé d’exercer en Union Européenne. En pratique, les conditions varient en fonction du pays. Actuellement, que ce soit en Angleterre, en Allemagne ou en Italie, les procédures sont complexes et les conditions d’exercice sont imposées.
Pour le moment, il faut se renseigner auprès des organismes dans chaque pays ; mais en 2016, dans un souci d’harmonisation, une procédure permettra de justifier de sa qualification puis de postuler dans le pays d’accueil.
Procédure pour l’installation d’un médecin français dans un autre pays de l’Union Européenne avec la Carte Professionnelle Européenne – mise en oeuvre en 2016 (source : Bulletin CNOM n°35 mai-juin 2014).
En attendant l’application de la directive, il faut effectuer vos démarches auprès des autorités compétentes du pays souhaité. Voici quelques exemples :
http://www.gmc-uk.org/doctors/index.asp
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/00993/03866/index.html?lang=fr
ATTENTION : Les médecins thèsés ne peuvent être inscrits sur les tableaux de 2 pays différents en même temps. Il faut donc vous désinscrire du tableau de l’ordre en France pour vous inscrire dans un autre pays.
La RCP doit être souscrite dans le pays d’exercice.
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Du fait de l’absence d’équivalence, les démarches en Amérique du Nord sont particulièrement longues et coûteuses (notamment pour les Etats-Unis).Il faudra vous armer de patience et surtout être très motivé !
Démarche pour le permis restrictif (selon l’accord ARM, pour un exercice uniquement dans les établissements définis par les PREM et donc imposés) :
Sous condition de 12 mois d’exercice dans les 2 ans précédant la demande.
Après 1 an d’exercice au même endroit, possibilité de demander un permis régulier après avoir passé un examen final. Après 5 ans, on peut demande le permis régulier auprès du CMQ.
On peut également faire une démarche directement pour un permis régulier mais il faut alors passer les 2 années de résidanat et l’examen final.
http://www.cmq.org/fr/ObtenirPermis/
Pour obtenir l’ECFMG (Educational Commission for Foreign Medical Graduates), passer au centre Prometric à Paris ou Toulouse :
Une fois l’ECFMC obtenu, postuler aux « matchs » pour être interne (via ERAS) : 3 ans de socle commun puis 2-3 ans de spécialité.
Puis passer UMSLE :
http://www.fulbright-france.org/docs/2013170316_MEDECINS2013.pdf
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Missions de 6 à 12 mois, anglais requis, diplôme de médecin généraliste ou licence de remplacement, +/- expérience. Croix rouge française, Médecins sans frontières, Médecins du monde…
LA RCP souscrite en France s’étend au Monde entier s’il exerce à titre bénévole dans le cadre d’une mission humanitaire à titre bénévole pour une durée de moins de 4 mois. En dehors de ce cadre, Il est alors souhaitable de solliciter la compagnie d’assurance de l’ONG.